En célébration de la Journée Mondiale de l’Art, Paris a été le théâtre d’une rencontre internationale qui a réaffirmé le rôle essentiel de l’art en tant qu’instrument de guérison, d’inclusion sociale et de culture de la paix.
À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Art, la 2025e édition du Forum Art Day a eu lieu le 23 avril à l’UNESCO à Paris, réunissant des artistes, des professionnels de la santé, des militants et des représentants d’organisations internationales pour réfléchir au pouvoir transformateur des arts.
Sous la direction de la Dr. Guila Clara Kessous — Artiste de la Paix de l’UNESCO, Ambassadrice de la Paix et Directrice du Forum International Femina Vox — l’événement a été réalisé sous le Haut Patronage de la Commission Nationale Française pour l’UNESCO.
Sur le thème « Art & Dignité Humaine : Droits de l’Homme et Arts de la Guérison pour une Culture de la Paix », le forum a mis en lumière le rôle des expressions artistiques comme passerelle entre les cultures, les langues, les idéologies et les géographies — et, avant tout, en tant que force vitale dans la promotion de la santé, des droits humains et de l’éducation à la paix.
L’événement a été ponctué de trois tables rondes de haut niveau abordant les thèmes suivants : Art & Soin, Art, Droits de l’Homme et Santé Sociale, Art & Éducation à la Paix.
Lors de la première table ronde, des professionnels de la santé ont partagé des témoignages émouvants sur l’intégration de l’art dans les processus de guérison.
Parmi les intervenants figuraient : Isabelle Wachsmuth (Organisation mondiale de la santé – OMS), Dre Claire Georges-Tarragano (Hôpital Saint-Louis), et Laure Mayoud (psychologue clinicienne).
Lors de son intervention, Isabelle Wachsmuth a souligné : « Je voudrais souligner l’urgence d’adopter une approche globale et holistique des soins de santé, qui intègre l’art et la créativité comme composantes essentielles. »
L’un des moments les plus émouvants de l’événement a été la performance de la chanteuse canadienne primée Natasha Saint-Pier, qui a partagé une histoire personnelle sur sa redécouverte du véritable sens du soin :
« J’ai découvert que la musique pouvait me guérir. Je voulais devenir infirmière et, à un moment de ma carrière, j’ai pensé avoir perdu ma vocation en étant chanteuse. J’ai arrêté de chanter pendant un an et j’ai finalement compris que mon désir était d’apporter quelque chose aux gens — peut-être que je ne soignais pas les corps, mais je soignais les cœurs et les âmes. »
Natasha a profondément ému l’assemblée en se produisant sur scène aux côtés de la Dre Guila, avant de participer à la deuxième table ronde, aux côtés de l’experte de l’UNESCO Aishwarya Sehgal, pour discuter de l’artivisme — la fusion entre art et activisme dans des contextes de conflit.
La troisième table ronde a réuni des voix influentes des médias et de l’engagement international : Alma Rota, rédactrice en chef de Rolling Stone Magazine France, Sarah Noble de Caux Initiatives of Change, et Mayiha Ta Nguidjoe Nyemek, cheffe du chœur Voix Sans Frontières.
Dans une interview accordée à Destake News Business, Mayiha a déclaré :
« Aujourd’hui, nous célébrons l’art et la musique. La musique sauve des vies. C’est un canal de guérison, de dialogue intergénérationnel, de paix. »
La Dre Guila Clara Kessous a également accordé une interview à Destake News Business, expliquant comment l’art peut promouvoir la diversité et l’inclusion culturelle :
« L’art permet aux individus de différentes origines de partager leurs histoires uniques. C’est un langage universel qui dépasse les barrières linguistiques et sociales, renforçant le tissu social par l’empathie et la reconnaissance. »
La Dre Guila Clara Kessous a également souligné que l’art ne se contente pas de connecter les cultures, mais offre aussi un espace vital d’expression émotionnelle, en particulier pour les personnes marginalisées ou en situation de vulnérabilité. Elle a précisé :
« Grâce à l’art-thérapie, le processus créatif devient un chemin de guérison. Il aide les individus à explorer leurs sentiments, à réconcilier des conflits internes et à trouver des moyens sains de faire face au stress, à l’anxiété et aux traumatismes. »
Selon la spécialiste, les initiatives culturelles qui encouragent la participation active de différentes communautés sont essentielles pour construire des sociétés plus inclusives et résilientes.
« Lorsque nous soutenons la diversité des expressions artistiques, nous donnons voix à des récits qui ont souvent été réduits au silence. Célébrer ces voix, c’est célébrer la richesse de l’expérience humaine. » a-t-elle déclaré.
Parmi les prestations artistiques, se sont distingués : Le chœur Renanim Paris Kolot, avec un répertoire interculturel, La performance visuelle d’Isabelle Wachsmuth avec le groupe Elles Dansent, composé de patientes atteintes de cancer, La chorégraphie « La Loie Fuller » interprétée par Bérénice Pretat, Et la chanteuse Anna Torres, qui a clôturé l’événement en représentant le Brésil.
Lors de cette rencontre, l’objectif était de rassembler plus de 20 associations de femmes, et parmi les groupes invités figurait « Entre Mulheres Empreendedoras », avec Fernanda Afonso en charge de toute la logistique de l’événement, coordonnant également l’équipe de bénévoles.
À la fin, La représentante du CAESE|CEAEDD, Drª Mara Rute Hercelin, a clôturé l’événement par une émouvante réflexion inspirée du Petit Prince, soulignant comment Drª Guilla Kessous a su captiver un nombre croissant de personnes en faveur de la grande transformation que l’art peut promouvoir au nom de la paix.
